Ce week-end, une série de coïncidences furent finalement résumées par cet aphorisme qu'exprima un ami : plutôt que de critiquer une chose, fais-la. Il nous semblait que se positionner contre ou pour une idée favorisait également son éclosion ou, pour exprimer le point de vue sous un autre angle, étaient deux modalités de son émergence.
Le même sujet avait été traité dans un texte sur l'acceptation et le refus, qui surprenamment résultait déjà d'une précédente série de coïncidences. Si l'on part de l'hypothèse que la conséquence du refus est identique à celle de l'acceptation, tout se réduit finalement à une attitude, positive ou négative, engendrant selon le choix la souffrance ou la satisfaction - conclusion qu'avaient atteinte en fait le commentaire de Flo et l'article originel de Pline Junior.
5 commentaires:
Hello Dado !
Il y a pour moi une différence fondamentale entre accepter et rejeter. Accepter ce qui est c'est une attitude constructive, en ce sens qu'il s'agit d'un préalable à toute action. Rejeter ce qui est c'est refuser à l'être sa possibilité d'être, attitude destructive, qui ne permet aucune évolution de l'être.
Accepter c'est éclairer de la lumière de la conscience ce qui est, sans jugement, rejeter c'est enfouir dans l'ombre ce qui est.
"L'être a des aptitudes que le non-être emploie" dit le Tao Te King ch11, comment comprenez vous cela ?
>Accepter ce qui est c'est une attitude constructive, en ce sens qu'il s'agit d'un préalable à toute action.
Glop ! Glop ! Tout à fait d'accord.
>Rejeter ce qui est c'est refuser à l'être sa possibilité d'être, attitude destructive, qui ne permet aucune évolution de l'être.
Pas glop ! Pas glop ! A mon avis, rejeter est aussi une modalité de l'être, c'est du moins ce que je dis dans mon article. De plus, puisqu'il me semble que vous vous placez dans une optique taoïste, cette dernière, je crois, valorise plus le non-être que l'être. Et dans une optique védantiste, la création et la destruction ne sont que deux des trois liens, avec la conservation. Il n'y a donc pas de supériorité de la création sur la destruction. Mais je ne suis pas spécialiste de ces philosophies, loin de là...
En tous cas, il me semble donc que le problème du refus se situe ailleurs.
>"L'être a des aptitudes que le non-être emploie" dit le Tao Te King ch11, comment comprenez vous cela ?
Pas de problème, je botte immédiatement en touche. ;p
Voir ma réponse dans le nouvel article sur la compréhension.
"Il y a pour moi une différence fondamentale entre accepter et rejeter. Accepter ce qui est c'est une attitude constructive, en ce sens qu'il s'agit d'un préalable à toute action".
J'aimerais que quelqu'un m'explique en quoi accepter qu'on pollue la planète, qu'on massacre les bestioles à la pelle, qu'on fasse des essais nucléaires souterrains, qu'on fabrique des armes biologiques etc etc... est une attitude constructive.
En effet, vu sous cet angle... :(
Mais je suis fatigué, je vais me coucher, j'essaierai de trouver un commentaire intelligent plus tard.
Voilà, après pas mal de retard, ma réponse concernant la pollution de la planète et autres.
Théoriquement, on devrait s'en fiche comme de la montée en puissance des tyrannies. Comme tu le dis dans un commentaire plus haut, c'est "comme le jour succède à la nuit et la nuit au jour. Il n'y a rien de scandaleux ni de grave là-dedans. C'est l'ordre des choses."
Mais dans la pratique, je me rappelle cette anecdote que tu as racontée sur ton blog : des disciples bouddhhistes discutaient devant un nid de frelons. Fallait-il le détruire ou non ? Tuer les frelons était certainement mauvais pour le karma. Arrive leur maître. Il leur dit : "Vous êtes dingues ? Ces frelons peuvent tuer un enfant ! Appelez immédiatement les pompiers."
Cette remarque vaut aussi pour l'article que j'ai publié sur la montée en puissance des tyrannies.
Le problème avec le refus, c'est les émotions qui lui sont généralement associées, et qui sont la colère ou la tristesse.
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