 Vous avez toujours cru que 1 + 1 = 2 ? Quelle approximation ! Grâce à Dado, vous n'allez peut-être pas apprendre à mieux compter mais au moins vous désapprendrez à compter aussi mal.
Vous avez toujours cru que 1 + 1 = 2 ? Quelle approximation ! Grâce à Dado, vous n'allez peut-être pas apprendre à mieux compter mais au moins vous désapprendrez à compter aussi mal.Admettre que 1 + 1 = 2 est de coutume chez nous et c'est une bonne chose. Néanmoins, au pays de l'Informatique, tout habitant vous assurera avec le plus grand sérieux que 1 + 1 = 10 car il compte en binaire. Comme ce faisant, il ne songe pas à autre chose que vous, cela n'est pas si important en fin de compte...
Là où la chose se complique étrangement, c'est lorsque, tout fier de ce que vous avez appris au cours préparatoire, vous vous rendez chez votre marchand de primeurs et lui demandez avec assurance : "donnez-moi ces deux belles carottes, s'il vous plaît !" Par chance, il se trouve qu'un marchand de primeurs est rarement un très bon logicien. Il vous fournira donc ce que vous espériez obtenir. Mais si vous voulez éviter toute forme de désagrément, jamais, au grand jamais, n'entrez à l'enseigne "Dado, fruits et légumes" (1) !
En effet, dans cette boutique blanche et carrée, le gérant vous répondra l'air agacé qu'il lui semble à peu près impossible que deux carottes existent. Eventuellement une carotte ; puis une autre carotte. Mais pas deux à la fois. Devant votre air stupéfait, il vous demandera s'il vous semble possible d'additionner une tasse à café et un tournevis ; et comme vous devriez lui répondre non, j'imagine, il vous expliquera que c'est pareil pour les carottes : ce sont des objets différents, il est donc impossible de les additionner. L'une est plus grosse, l'autre plus rabougrie, elles n'ont exactement pas la même couleur, certainement pas la même forme. C'est par un intolérable flou artistique qu'elles sont désignées par le même terme.
Peut-être, levé ce matin de bonne humeur car sa femme n'avait pas la migraine, condescendra-t-il à vous concéder que, s'il ne peut toutefois se résoudre à additionner les objets que cette appellation désigne, il lui semble possible d'additionner le nom même de "carotte". Mais il ne vend pas de noms ; il vous faudra vous rendre dans un autre magasin, situé à l'autre bout de la ville.
Faut-il le préciser, la franchise "Dado, fruits et légumes" n'eut pas un franc succès. Elle a quasiment disparu de nos jours.
(1) Déjà, il refusera tout net de vous les donner : il les vend.
 
 J'ai eu le malheur de passer de l'ancienne version de Blogger vers la nouvelle version bêta. J'ai trouvé un avantage : les images s'insèrent plus rapidement et le blog est immédiatement publié.
J'ai eu le malheur de passer de l'ancienne version de Blogger vers la nouvelle version bêta. J'ai trouvé un avantage : les images s'insèrent plus rapidement et le blog est immédiatement publié. Je profiterai des réponses à l'article précédent pour ouvrir une petite parenthèse à l'intérieur de l'exposé du point de vue d'Umberto Eco
Je profiterai des réponses à l'article précédent pour ouvrir une petite parenthèse à l'intérieur de l'exposé du point de vue d'Umberto Eco  Les Limites de l'interprétation d'Umberto Eco réunit plusieurs articles rédigés vers la fin des années 80. Cet ouvrage s'oppose à certaines théories linguistiques fort à la mode à cette époque, tel le déconstructivisme de Jacques Derrida, selon lesquelles l'intention du lecteur prime sur celle de l'auteur, oubliée car elle est supposée inconnue ; ces théories voient seulement dans le texte un "pique nique où l'auteur n'amène que les mots", un "univers ouvert où l'interprète peut découvrir d'infinies connexions" et l’autorisent, en fonction de l'oeil qui le lit, à revêtir des milliers de sens tous également bons - ou autrement dit n'en revêtir aucun
Les Limites de l'interprétation d'Umberto Eco réunit plusieurs articles rédigés vers la fin des années 80. Cet ouvrage s'oppose à certaines théories linguistiques fort à la mode à cette époque, tel le déconstructivisme de Jacques Derrida, selon lesquelles l'intention du lecteur prime sur celle de l'auteur, oubliée car elle est supposée inconnue ; ces théories voient seulement dans le texte un "pique nique où l'auteur n'amène que les mots", un "univers ouvert où l'interprète peut découvrir d'infinies connexions" et l’autorisent, en fonction de l'oeil qui le lit, à revêtir des milliers de sens tous également bons - ou autrement dit n'en revêtir aucun  Le Pendule de Foucault, de l'écrivain, sémiologue et linguiste
Le Pendule de Foucault, de l'écrivain, sémiologue et linguiste 
 Si on me demande ce que j'ai contre les croyances - car je n'arrête pas de parler d'elles depuis deux mois - je dirai : rien, absolument rien ; puisque tout ce que notre esprit peut produire, ce sont des croyances et des raisonnements fondés sur elles. Qu'il s'agisse de croyances religieuses, scientifiques, politiques, sociales, etc. cela m'importe très peu en définitive.
Si on me demande ce que j'ai contre les croyances - car je n'arrête pas de parler d'elles depuis deux mois - je dirai : rien, absolument rien ; puisque tout ce que notre esprit peut produire, ce sont des croyances et des raisonnements fondés sur elles. Qu'il s'agisse de croyances religieuses, scientifiques, politiques, sociales, etc. cela m'importe très peu en définitive. A mon avis, l'esprit humain fonctionne sur un mode essentiellement métaphorique ; et la compréhension que nous avons d'une chose dérive le plus souvent d'une analogie avec un autre domaine. C'est de ce principe que découlent l'allégorie, mais aussi la sémantique spectrale inventée par le
A mon avis, l'esprit humain fonctionne sur un mode essentiellement métaphorique ; et la compréhension que nous avons d'une chose dérive le plus souvent d'une analogie avec un autre domaine. C'est de ce principe que découlent l'allégorie, mais aussi la sémantique spectrale inventée par le  Entre Mazerolles et Larreule, au détour d'un chemin creux que balafrent les traces des tracteurs, le promeneur isolé remarquera une petite stèle de pierre envahie d'orties et de ronces. Elle porte cette inscription à moitié effacée par le temps : "Ici, le 14 Novembre 1965, Léon Barifousse découvrit le Dessein Intelligent."
Entre Mazerolles et Larreule, au détour d'un chemin creux que balafrent les traces des tracteurs, le promeneur isolé remarquera une petite stèle de pierre envahie d'orties et de ronces. Elle porte cette inscription à moitié effacée par le temps : "Ici, le 14 Novembre 1965, Léon Barifousse découvrit le Dessein Intelligent." Un proverbe anglais - l'équivalent de notre "La curiosité est un vilain défaut" - affirme que la curiosité a tué le chat : "Curiosity killed the cat". On le constate là comme pour la plupart des proverbes, la grande sagesse populaire a pour objectif premier de laisser les choses à leur place. Ce n'est qu'à ce lourd prix que l'on pourra acquérir des certitudes et vivre dans un monde stable et rassurant.
Un proverbe anglais - l'équivalent de notre "La curiosité est un vilain défaut" - affirme que la curiosité a tué le chat : "Curiosity killed the cat". On le constate là comme pour la plupart des proverbes, la grande sagesse populaire a pour objectif premier de laisser les choses à leur place. Ce n'est qu'à ce lourd prix que l'on pourra acquérir des certitudes et vivre dans un monde stable et rassurant. Si vous ne suivez pas les commentaires qui ont lieu quelques posts
Si vous ne suivez pas les commentaires qui ont lieu quelques posts  Je viens de faire une constatation qui, tant qu'elle ne me mène pas entre quatre murs capitonnés de rose, reste amusante. Depuis deux jours, j'ai réponse à tout. Il suffit que je me pose une question et la réponse se présente, soit directement à mon esprit - je me pose une question, la réponse est là aussitôt - soit sous forme de coïncidences - par exemple, je trouve le même sujet traité sur le blog de flopinette ou bien je parle avec quelqu'un et il me donne la solution.
Je viens de faire une constatation qui, tant qu'elle ne me mène pas entre quatre murs capitonnés de rose, reste amusante. Depuis deux jours, j'ai réponse à tout. Il suffit que je me pose une question et la réponse se présente, soit directement à mon esprit - je me pose une question, la réponse est là aussitôt - soit sous forme de coïncidences - par exemple, je trouve le même sujet traité sur le blog de flopinette ou bien je parle avec quelqu'un et il me donne la solution. De notre envoyé spécial Dado pour le quotidien "La Détresse du Midi".
De notre envoyé spécial Dado pour le quotidien "La Détresse du Midi".
 Mes lectrices et lecteurs sauront-ils me donner un petit coup de main ? Je me demande comment m'y prendre pour explorer un domaine que je suppose peu reconnu. Tout part de cette intuition : il me semble que certaines idées et croyances
Mes lectrices et lecteurs sauront-ils me donner un petit coup de main ? Je me demande comment m'y prendre pour explorer un domaine que je suppose peu reconnu. Tout part de cette intuition : il me semble que certaines idées et croyances  Assurément, je ne suis pas un grand épistémologue. Mais il me semble que toute science - à l'exception peut-être de la mathématique - requiert à la base une classification. Sans classification, chaque déduction ultérieure demeurerait un pur délire - quoique cela ne signifie aucunement que l'on ne puisse plus délirer une fois la classification effectuée. Si l'on commence par confondre les phénomènes, à les associer par des analogies faibles et plutôt douteuses, comme c'était le cas des méthodes médiévales de la magie naturelle, de l'alchimie et de la kabbale, si l'on mélange les torchons, les serviettes, les carottes et les navets, on obtient rapidement un méli-mélo indicible où tout devient le symbole de tout ; et vice versa éventuellement.
Assurément, je ne suis pas un grand épistémologue. Mais il me semble que toute science - à l'exception peut-être de la mathématique - requiert à la base une classification. Sans classification, chaque déduction ultérieure demeurerait un pur délire - quoique cela ne signifie aucunement que l'on ne puisse plus délirer une fois la classification effectuée. Si l'on commence par confondre les phénomènes, à les associer par des analogies faibles et plutôt douteuses, comme c'était le cas des méthodes médiévales de la magie naturelle, de l'alchimie et de la kabbale, si l'on mélange les torchons, les serviettes, les carottes et les navets, on obtient rapidement un méli-mélo indicible où tout devient le symbole de tout ; et vice versa éventuellement. Je ne sais si cela peut répondre à
Je ne sais si cela peut répondre à  Dans un commentaire à l'article précédent, roul émet cette remarque : «le problème avec Freud, c'est qu'il a modifié beaucoup de ses histoires pour les faire correspondre à ses désirs ( cf. Le livre noir de la psychanalyse ). »
Dans un commentaire à l'article précédent, roul émet cette remarque : «le problème avec Freud, c'est qu'il a modifié beaucoup de ses histoires pour les faire correspondre à ses désirs ( cf. Le livre noir de la psychanalyse ). »