Aujourd'hui, mes amis, aventurons nos pas imprudents sur les terres obscures et brumeuses du paranormal et de l'inexpliqué ! Encore une fois, l'idée de ce post me fut suggérée, de façon excessivement mystérieuse, par une série de coïncidences étranges ... et cela devient si courant depuis le début de ce blog que je ne le signalerai même plus !Comme je prenais mon petit déjeuner chez mes parents, mon père m'annonça que la veille, l'Airbus A380 avait survolé de fort bas sa voiture. Cela venait juste de m'arriver - c'est un avion énorme ! Or la nuit précédente, j'avais fait le rêve d'un immense aéroplane traçant des loopings dans le ciel. Je m'étais demandé si j'étais en train de rêver. Je regardai autour de moi et le décor - le jardin d'un voisin - était parfaitement réel. Il me semblait impossible que ce fut un songe. Pourtant, afin de vérifier, je tentai de voler. J'y parvenais sans effort. Mais persuadé que cela advenait très communément dans la vie de tous les jours, je concluais que j'étais tout à fait éveillé.
Comme d'habitude, ce type de rêves pose un certain nombre de questions troublantes. Pourquoi certaines croyances sont fausses en rêve ? Pour moi, la différence entre le rêve et la réalité était que dans le premier état, il était facile de voler ; et dans le second, plus malaisé mais néanmoins faisable. Pourquoi mon raisonnement était-il biaisé à ce point ? Malgré ces prémisses et me trouvant en train de léviter, j'en arrivai cependant à la conclusion que je ne rêvais pas. Comment est-il possible d'avoir de faux souvenirs ? Je me rappelais avoir déjà volé pour de vrai. Je ne retiendrai toutefois que cette dernière question : pourquoi est-il si difficile de se rendre compte que nous sommes en train de rêver ?
La chose étrange, c'est que lorsque la conscience est peu claire, les détails les plus saugrenus ne nous font pas sursauter. En contrepartie, lorsqu'elle s'apparente à celle de l'état de veille, comme parallèlement, le décor se fait beaucoup plus cohérent. Ainsi il semble que le niveau de réalisme s'adapte à celui de la conscience, de sorte que nous aboutissions toujours à la même conclusion : je ne rêve pas.
Cet obstacle à se rendre compte de l'irréalité de l'environnement m'inspire une idée plus fantastique : et si nous étions morts ? et si nous étions des fantômes et que nous ne le sachions pas ? Mais cette hypothèse machiavélique n'est pas originale : elle a fait l'objet d'un roman de Philip K. Dick et d'au moins deux films récents.
A lire absolument : ne ratez pas la Véritable Histoire de la Pauvre Perruche Courageuse (en deux parties) sur le blog BD de Lisa Mandel. C'est affreux, mais tellement drôle !


La France vient de passer son premier Noël sous le régime du couvre-feu. Je viens de lire l'article du 24 Décembre sur le site du
Depuis quelques nuits, je fais de très beaux rêves. Voici un ce ceux dont je me suis rappelé au matin :
Je me demande pourquoi mon collègue et ami le Professeur Ramir Ambrosius Cocnescu ne s'est pas encore vu proposer une chaire au Collège de Pataphysique. En tant qu'inventeur de la sémantique spectrale - cette discipline admirable qui permet de transformer un chapitre de Descartes en roman pornographique - et de l'idéobalistique - la science qui prédit où et quand retombera une idée lancée à une vitesse v avec un angle a - certes il méritait depuis longtemps cette insigne distinction.
Au lever, mes pensées sont encore empreintes de la logique du rêve. Désordonnées, elles présentent des coq-à-l’âne et des raccourcis biscornus. Et tant que je n'ai pas l'estomac calé par mon petit déj', elles sont fortement teintées d'émotion. Le soir, tout s'est structuré, solidifié. Mon jugement est plus lent, plus froid et plus construit. Voilà un exemple de réflexion de la matinée. Les plus futés remarqueront les sophismes qui se dissimulent derrière ce raisonnement en apparence convaincant.
Jusqu'à quel degré l'Oliver Twist de Roman Polanski, une oeuvre très belle et sans concession, est un remake
Changement temporaire de titre, en attendant de choisir peut-être une nouvelle plateforme.
Je vais m'efforcer d'apporter une réponse aux questions posées par mes deux visiteurs.


Il y a quelques années, ayant repoussé l'objectif d'une randonnée solitaire de plus en plus loin, imprudemment au gré de l'attrait des panoramas, je me retrouvai sur le chemin du retour pris d'une véritable fringale. Mais plus rien à grignoter dans le sac à dos ! Il me restait deux heures de marche. Durant ces moments pénibles, je pus éprouver diverses conséquences du mode "économie d'énergie" sur le mental : pensées obsessionnelles, incapacité à raisonner, résurgence des défauts du caractère et autres. Une fois dans ma voiture, je me précipitai vers le premier restaurant rapide où j'eus tout loisir, devant un bon gros hamburger, de réfléchir aux conséquences de ce que j'avais expérimenté.
Je ne souhaite pas faire la critique négative de Match Point de Woody Allen. C'est tout de même un travail propre où l'on sent la touche de l'artiste et il ne mérite pas un tel traitement. Je m'attacherai donc à faire celle de certains critiques qui eux, font profession de ne pas savoir juger un film.
>> Flo : Je ne suis pas d'accord sur le souffle héroïque des batailles. Au contraire je trouve que c'est super bien rendu. Je ne sais pas ce que tu avais imaginé, mais pour moi, tout y est.
On connaît le fameux aphorisme du papillon de Tchouang-tseu :

Toute science d'observation se doit avant toute chose d'effectuer une classification des phénomènes. Suit alors une phase d'identification : nous différencions à leur quatre paires de pattes les arachnides des insectes, lesquels en ont trois, et des crustacés qui en ont plus de quatre. A partir de ce moment, l'activité ultérieure de la science consistera à se demander pourquoi les insectes ont six pattes et les arachnides huit, quand la seule vraie raison est qu'elle leur a initialement attribué ces qualités.
Toujours en écho à l'article de Flo sur la 


J'imagine avec un amusement hypocrite la stupéfaction du lecteur qui découvre ce titre. Comment tirer un article cohérent de ce sujet ? C'est pourtant le triple saut périlleux sans filet que je me propose de tenter ce soir sous vos yeux, ce chapiteau et les roulements du tambour 




